Bienvenue sur mon humble blog, je suis militant écologiste depuis plusieurs années. Je participe régulièrement à des actions et des campagnes de sensibilisation dans le cadre d’une association sur Caen. Mon engagement pour l’écologie occupe une grosse partie de mon emploi du temps mais j’essaie de prendre le temps d’alimenter régulièrement mon blog et de documenter nos actions pour faire avancer les choses.
Je traite régulièrement des pratiques dans l’immobilier parce que j’ai travaillé longtemps dans le milieu et j’ai pris conscience que ce secteur a besoin de réformes.
Norme RT2020 : Que vaut-elle vraiment ?
Après la RT2012, voici la RT2020 qui est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Par RT, il faut comprendre la réglementation thermique, qui s’applique à toutes les nouvelles constructions. Parmi les nouveautés, on notera l’arrivée des bâtiments à énergie positive (BEPOS), ce qui revient à construire des bâtiments qui produisent leur propre énergie.
Les enjeux environnementaux de la RT2020
Sujet pourtant essentiel, les préoccupations écologiques et environnementales en France sont véritablement apparues dans les années 70, avec le premier choc pétrolier. À partir de cette date, les Gouvernements successifs ont mis en place des règlementations thermiques pour les constructions neuves. Les RT1974, puis RT1982, RT1988, RT2000, RT2005, RT2012 et plus récemment, RT2020 ont chacune fixé un plafond de consommation énergétique des bâtiments, concernant le chauffage, la climatisation, l’électricité et la production d’eau chaude. Les critères et les exigences se sont renforcés au fil des ans pour répondre aux enjeux climatiques.
Chaque nouvelle réglementation thermique donne le cap au secteur de l’immobilier neuf pour les années à venir et dessine les logements de demain, avec une dimension non plus seulement économique mais également écologique et environnementale. Plus que de réglementation thermique 2020, on parle d’ailleurs volontiers de réglementation environnementale (RE2020).
RT2020 : produire des bâtiments performants pour protéger l’environnement
Dire que s’attaquer aux bâtiments est important, lorsque l’on souhaite diminuer les émissions de gaz à effet de serre est un euphémisme. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de la transition écologique, « le secteur du bâtiment représente près de 45 % de la consommation d’énergie nationale et près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre ». Si la rénovation énergétique des bâtiments anciens et la lutte contre les passoires thermiques constituent un combat qui doit donc être mené de manière incontestable, veiller à construire des bâtiments responsables et performants est une nécessité.
Certains pourront se féliciter des avancées permises par la RT2012, mais les nouvelles propositions de la RT2020 nous invitent à prendre conscience que produire plus et polluer moins est toujours possible. Cette nouvelle norme fait suite à l’adoption de la loi Elan (loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) en 2019. Elle est également le résultat de nombreux tests menés à l’échelle nationale, portant sur la construction de bâtiments à énergie positive et réduction carbone (E+C-).
Adoption de la RT2020 : une avancée majeure pour les ménages et pour la France
Avec la précédente réglementation thermique, la part belle était faite aux bâtiments basse consommation (BBC). La RT2012 avait également constitué une petite révolution pour le marché de l’immobilier neuf en instaurant les premiers équipements à énergie renouvelable dans les bâtiments neufs.
Mais la RT2020 va plus loin puisqu’elle exige désormais la construction de bâtiments à énergie positive (BEPOS) qui doivent donc créer leur propre énergie. Si la consommation d’énergie primaire des bâtiments était plafonnée à 50 kWh/m²/ an avec la RT2012, le seuil est désormais fixé à 0. Les énergies renouvelables deviennent donc, non plus seulement une alternative, mais une nécessité : géothermie, panneaux solaires et équipements photovoltaïques devraient donc fleurir sur les bâtiments neufs dans les mois à venir. Une bonne nouvelle pour les ménages qui vont pouvoir bénéficier de ces baisses de consommation, directement sur leurs factures d’énergie. Mais c’est également une avancée environnementale et écologique majeure qui va permettre à la France de réduire sa consommation d’énergie carbonée, nucléaire et fossile et donc sa facture.